Sérigraphie

La sérigraphie, j’en avais toujours vu faire sans avoir l’occasion d’imprimer quelque chose de moi.
Mes élèves de typo s’y étaient essayés aussi à Axe Sud l’an dernier, et ça m’a bien donné envie.
Donc quand un ami m’a parlé de Manu qui donnait des cours, je suis allée voir, et m’inscrire à trois après-midi de stage cet automne.

J-1 > Préparation du visuel

Roughs rapides au pinceau et stylo à bille, puis un petit recadrage sur calque s’impose. Le calque sera scanné, vectorisé, imprimé. Voilà avec quoi j’irai :

J > un samedi raclette

Manu préfère bosser au papier huilé, mon rhodoïd préparé pour l’occasion sera donc photocopié. Selon lui, les fins déliés de mon visuel ne résisteront pas à toutes les étapes. Peu importe, il faut bien essayer !

J’enduis donc une toile fine, mieux adaptée pour l’impression papier, de l’emulsion photosensible. Une fois sèche, j’huile mon original qui pèguera bien dessus avant de lui offrir une séance UV.

Une minute dix, puis il faut nettoyer tout ça, au jet d’eau, dans la baignoire. Un bon moment d’éclaboussage plus tard, voilà la toile prête.

«Quoi je tiens pas bien la raclette, mais comment ? Ben oui que je fasse un peu, fais pas tout à ma place ! Il est trop beau ce rose, t’avais raison ! Ah oui faut napper pour pas que ça sèche, c’est vrai… Hein ? Non j’en ai pas marre, il me reste du papier. Hé Manu t’as vu ? Mes déliés ils passent, en fait !»

Ma moisson, découpée le lendemain, parce que c’est pas dans le feu de l’action qu’on prend les meilleures photos ! 😉

C’est très joli l’arrière de la toile avec l’encre qui reste vous trouvez pas ? Moi si.

«Manu, j’ai le temps d’insoler le plus gros là ? J’aimerais bien le tenter sur un tee-shirt !»

En plus gros avec une maille plus lâche, mes déliés passent aussi, pardi !

«Luce bientôt elle fera ses trucs dans son coin et elle voudra plus que j’aille y voir !» (bah, mais comment il sait ?)

Prochain après-midi raclette dans 3 semaines, j’ai hâte !